Partage de Nicolas.

Atone je dépose le tumulte, j’abandonne le pavé.
« Je suis » l’homme de soie. De ma main crispée il ne reste rien.
Je marche intérieur 
On se heurte, tu m’aimantes;
Me jetteras-tu contre le mur de terre crue rouge
et m’envahir d’une forme à toi malléable, 
une Inde proche.

 Parfois il pleut,
l’eau coule de mon oreille,
du  lobe  de ma joue.
Qui conduit la danse et    permet le joug de l’âme?

Une expression furtive, radieuse, se dessine,
peu étrangère à cette enveloppe charnelle.
Rapidement il pourrait n’en rester qu’une écume terne.

La procession psychique déraille.
Tout ici est païen, reclus par nature, puis exulte.
Un déplacement qui par handicap déboîte l’idée du Moi,
mon territoire est chute.
Ne tourne pas la tête, parfois je m’époumone.

Parfois il pleut.
L’habitat coule sur ma joue,
au-delà de ma bouche
Pour un regard trouvé.

 

 

Texte et photos de  Nicolas J.

Mars 2020